Le groupe est passé à Alexandrie et au Caire en août 1943.
J'aurai aimé retrouver des écrits d'Edouard sur son passage en Egypte.
Je me fie aux propos recueillis dans le journal de marche du groupe pour comprendre ce que ce moment a pu être pour lui:
"Alexandrie et Le Caire, grandes villes qui rapellaient l'Europe, nous avaient accueillis avec toutes les ressources accumulées depuis deux ans pour le plaisir des troupes alliées. Inutile de dire que chacun en avait profité abondamment, et qu'il y avait eu fort à faire pour garder la main sur des hommes qu'aucun transit Camp ne pouvait prétendre conserver dans son enceinte plus de quelques heures de suite. On se rappelait encore en riant l'aventure au départ d'Alexandrie de l'échelon maritime.On avait passé la journée à recevoir ordres et contre-ordres pour l'embarquement dans le train et finalement il paraissait établi qu'on ne partirait pas ce jour-là.
Aussi vers 18 heures donne t-on quartier libre.
Hélas, vers 19 heures arrivait l'ordre définitif: embarquement vers 23 heures dans une gare de banlieue. Ce fût une course échevelée.
Pendant que des patrouilles parcourait le village voisin, d'autres étaient envoyées dans tous les lieux de plaisir d'Alexandrie. (.../...)
A 23 heures il ne manquait plus que sept hommes, mais le train n'était pas encore là. Petit à petit on découvrit les retardataires, trois furent interceptés dans un train qui passait. Et quand une heure après le convoi se présenta, le Groupe était au complet"
Extrait du journal de marche du Groupe Bretagne.
Bienvenue
Ne m'en veuillez pas, je ne suis pas historienne. Mais ... si l'Histoire appartient aux spécialistes, l'Emotion , elle, appartient à tout le monde...
mardi 7 avril 2009
Et maintenant...
Je viens de trouver cette phrase de Roland Dorgeles:
" On oubliera.
Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont.
L'image du soldat disparu s'effacera lentement dans le cœur consolé de ceux qu'il aimait tant.
Et tous les morts mourront pour la deuxième fois."
C'est tellement vrai que cela donne froid dans le dos.
" On oubliera.
Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont.
L'image du soldat disparu s'effacera lentement dans le cœur consolé de ceux qu'il aimait tant.
Et tous les morts mourront pour la deuxième fois."
C'est tellement vrai que cela donne froid dans le dos.
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